Découvrez le parcours inspirant de la Fondatrice et Autrice du livre Gaïa, mon amour, qui guide les entrepreneurs et individus vers une profonde reconnexion spirituelle et une transformation intérieure.
Vanessa Fourcaudot est une pionnière du développement spirituel et personnel, fondatrice de La Voix de Gaïa, une entreprise dédiée à l’accompagnement des individus et des entrepreneurs vers la reconnexion à leur essence profonde. Au départ, Vanessa a suivi un parcours scientifique et a travaillé au sein de grandes institutions européennes, loin des mondes du développement personnel et de la spiritualité. Cependant, sa découverte du tantra a été un tournant majeur dans sa vie, ouvrant la porte à une exploration profonde de sa féminité, de son corps et de la relation entre les êtres humains et la nature. Grâce à son intuition et sa passion pour l’exploration intérieure, Vanessa a su tisser ensemble diverses pratiques spirituelles et énergétiques pour guider ses clients dans des transformations significatives.
Son approche unique allie éco-spiritualité et entrepreneuriat conscient, offrant un espace où femmes et hommes peuvent réinventer leur relation à eux-mêmes, à leur travail et au Vivant. Elle est également l’auteure de Gaïa, mon amour, un ouvrage qui retrace son parcours personnel et spirituel tout en offrant une nouvelle vision de la relation entre les humains et la Terre. Toujours en quête de vérités profondes, Vanessa accompagne aujourd’hui des individus de divers horizons – sages-femmes, agro-écologues et bien d’autres – dans la création de projets alliant éthique, écologie et humanité. Sa mission est d’aider chacun à incarner pleinement sa propre essence et à trouver un équilibre harmonieux entre vie spirituelle et vie professionnelle.
Parlons un peu de toi, au-delà de ton Instagram et de ta compagnie. Qu’est-ce qui pourrait surprendre les gens à ton sujet ?
Je pense que la plupart de ce que je suis reste largement inconnue sur Instagram. Quand on pense à ma présence en ligne, c’est une sorte de vitrine, mais il y a tellement plus en dessous. Actuellement, je traverse une véritable transformation dans la manière dont je me présente et partage mon travail en ligne avec La Voix de Gaïa.
Quand j’ai débuté, je suivais un peu les normes établies : des jolies photos, raconter des fragments de ma vie, me montrer sous une certaine image. C’était comme ce que font les personnes qui semblent réussir selon les standards habituels. Mais après cinq ans d’efforts, je me suis rendue compte que ce style ne me correspondait pas, et surtout, que ce n’était pas vraiment moi.
Ma véritable présence, celle qui reflète vraiment qui je suis, c’est celle qu’on peut expérimenter lors de mes stages ou accompagnements. C’est moi au naturel, lorsque je me lève le matin avec les cheveux en bataille, pleine d’inspiration, ou quand je me mets à danser sans retenue sur une musique qui m’emporte. Ce sont des moments d’authenticité, qui, même s’ils sont magnifiques, ne sont pas forcément faits pour les réseaux sociaux.
C’est vrai que de nombreuses femmes montrent un côté plus brut en ligne, mais tout dépend du style. Dirais-tu que ta présence en ligne est plutôt posée ou professionnelle ?
Oui, tout à fait. En ligne, j’ai tendance à montrer une version plus « professionnelle » de moi-même. Ce que je montre est authentique, mais c’est un fragment de l’ensemble. Les photos, par exemple, sont magnifiquement prises et je me reconnais dans ce qu’elles capturent. Cependant, elles ne révèlent qu’une petite partie de l’iceberg qu’est Vanessa. Ma photographe est talentueuse, mais ce que l’on voit reste un détail par rapport à l’ensemble de ma personnalité et de ce que je souhaite exprimer.
J’adore cette perspective ! Qu’est-ce qui t’a poussé à explorer le domaine spirituel et du développement personnel, au point d’en faire ta carrière ? Quel a été le catalyseur de ton évolution ?
C’est un chemin qui s’est déroulé presque à mon insu. À la base, je viens d’un milieu très différent, celui des sciences. J’ai fait des études scientifiques, j’ai travaillé dans la recherche, au sein de grandes institutions européennes. Dans ces environnements, on ne parle pas de développement personnel, encore moins de spiritualité. Pourtant, même si j’avais cette inclination en moi, je l’ai longtemps mise de côté pour m’adapter aux codes de ces milieux plus « rationnels ».
La grande transformation a commencé lorsque j’ai rencontré le tantra. À la base, cela répondait à des questionnements personnels que j’avais sur ma sexualité, mon corps et les rapports hommes-femmes. Je suis la fille d’une mère féministe, et j’ai grandi avec ce regard critique sur les inégalités et les dynamiques de pouvoir. Le tantra a ouvert une porte vers un monde que je n’avais pas anticipé. À chaque nouvelle formation ou enseignement que je suivais, c’était comme une intuition intérieure qui me guidait sans que je sache exactement pourquoi. Mais chaque étape de ce chemin m’a permis de découvrir un aspect différent de moi-même et de ce que je voulais apporter aux autres.
Quel a été l’impact le plus marquant du tantra dans ta vie ?
Le tantra a été une révélation. Ma première rencontre s’est faite par le biais du livre de Shakti Malan, L’éveil de la femme à la sexualité tantrique. En le lisant, c’était comme si je re-découvrais des vérités que je connaissais déjà, mais qui étaient enfouies au plus profond de moi. Ce livre est toujours à mes côtés, et chaque fois que je le relis, je découvre de nouveaux sens, de nouvelles compréhensions, à mesure que j’avance sur mon chemin. C’est une exploration continue qui, à chaque étape, m’amène à un niveau plus profond de conscience de qui je suis.
As-tu senti que tu devais aller plus loin dans cette voie ?
Oui, complètement. Après avoir lu ce livre, j’ai eu envie d’aller plus loin, de comprendre et d’expérimenter cette sagesse. J’ai suivi des formations avec Shakti Malan, et ça a été un premier pas vers des stages en tantra, notamment avec une enseignante qui était à la fois tantrica et médium. Cette expérience a été incroyable, car elle m’a permis d’explorer des dimensions nouvelles, non seulement sur le plan physique, mais aussi énergétique et spirituel.
Aujourd’hui, est-ce que tu travailles encore sur ces aspects féminins et de sexualité avec les femmes que tu accompagnes ?
Je dirais que j’ai dépassé l’étape centrée sur la sexualité et la féminité. Maintenant, je m’intéresse davantage à l’essence des êtres humains, au-delà des concepts de genre. Ce qui m’intéresse, c’est de travailler avec la véritable nature des personnes, au-delà des conditionnements sociaux et des traumatismes. Je souhaite aider chaque individu à se reconnecter à leur essence profonde, à qui ils sont vraiment, sans les étiquettes et les rôles que la société nous impose.
Quand tu regardes en arrière, quel conseil donnerais-tu à une version plus jeune de toi-même ou aux femmes qui se sentent bloquées ?
Mon premier conseil serait : « Relève-toi à chaque fois que tu tombes. » Parce que tu vas tomber, c’est une certitude, et cela m’est arrivé de nombreuses fois. Mais chaque chute est une opportunité d’apprendre, de grandir et de découvrir quelque chose de nouveau sur soi-même. Il faut voir chaque épreuve comme une chance de se rapprocher de son essence.
Je dirais aussi de se méfier des idées préconçues sur ce qu’est le succès. On est souvent conditionnés par l’image du succès que l’on voit sur les réseaux sociaux ou les standards financiers. Mais le vrai succès peut prendre tellement de formes différentes. Il ne faut pas s’y limiter.
La clé, c’est de ne pas rester bloquée toute seule. Il faut demander de l’aide. Que ce soit en engageant un coach, en cherchant du soutien auprès de mentors, ou même en parlant à quelqu’un de confiance, il est important de sortir de cet isolement. Nos amis peuvent être de bons soutiens, mais ils ne sont pas toujours les mieux placés pour donner des conseils professionnels ou objectifs. Il est donc important de s’entourer des bonnes personnes.
Vanessa, que nous réserves-tu pour les mois à venir ? Quelles sont tes offres pour cette année ?
Je suis très excitée parce que mon livre Gaïa, mon amour est sorti ! Ce livre retrace mon parcours et offre une belle entrée dans mon univers. À côté de cela, je propose différents accompagnements individuels pour entrepreneurs, souvent dans des projets à composantes sociales ou environnementales. Je travaille avec des profils très divers, mais tous sont dans une démarche d’accompagnement et de transformation, que ce soit des sages-femmes, des coachs ou des professionnels de l’agro-écologie.
J’ai aussi une formation, L’Art de la Transformation, destinée aux accompagnantes. Elle les aide à tisser ensemble toutes leurs expériences et à construire une pratique qui reflète leur essence unique. C’est un processus sur une année complète, en phase avec les saisons, pour vraiment intégrer tout ce qu’elles ont appris et en faire une médecine personnelle qu’elles peuvent offrir au monde.
Pour les femmes qui souhaitent travailler en one-to-one avec toi, est-ce toujours possible ?
Oui, je fais aussi du coaching one-to-one sur mesure. Cela dépend des besoins de la personne, mais en général, cela s’étale sur quatre mois à un an, parfois plus. J’aime prendre le temps nécessaire pour vraiment accompagner la transformation en profondeur.
C’est magnifique. Vanessa, quelles pratiques ou rituels utilises-tu pour cultiver une mentalité d’abondance ?
Une de mes pratiques principales est de donner de l’argent lorsque je ressens un manque. C’est un geste qui me rappelle que l’abondance, c’est un flux. L’argent, comme l’eau, circule mieux quand on ne s’y accroche pas. En plus de cela, j’écris quotidiennement dans un journal de gratitude. Cela me permet de me rappeler chaque jour que l’abondance est déjà présente dans ma vie, dans la nature, dans mes relations, et même dans les petites choses du quotidien.
C’est une belle perspective. Et pour finir, aurais-tu un mantra ou des mots de sagesse qui te guident dans la vie ?
« Ma vraie sécurité repose sur ma capacité à m’aligner avec l’amour de l’univers. »
Photographie par Eva Bigeard