Accueillons Audrey Deslauriers, courtier hypothécaire chez Multi-Prêts. Mère de deux filles, cette entrepreneure passionnée a toujours fait preuve d’une grande capacité d’adaptation face à différentes situations, tout en gardant à l’esprit l’importance du développement personnel. Experte dans son domaine, son niveau de maîtrise lui a permis de manifester sa multidisciplinarité dans divers secteurs et ce, à travers un service à la clientèle hors pair. Voici son parcours gravitant les échelons vers la réussite :
Parle-nous un peu de ton parcours. Tu as débuté en tant que courtier hypothécaire dans le résidentiel; par exemple, dans quelle région est-ce que tu te situes habituellement?
Saint-Jean-sur-Richelieu, bien que la plupart de ma clientèle se trouve à Montréal. J’ai également de la clientèle à Sherbrooke ainsi qu’à Québec. Dans mes débuts, il y a quelques années, j’étais conseillère hypothécaire et je desservais plusieurs régions pour une compagnie d’assurance. J’ai donc continué de développer un peu partout. En fait, le courtage hypothécaire n’était pas mon domaine, j’ai d’abord effectué des études en psychologie; ce qui n’est pas perdu puisque cela demeure utile dans mon travail malgré tout. Ayant une bonne écoute, j’ai conservé cette aptitude que je mets en application auprès de mes clients. Suite à mon Bac en Psychologie, j’ai entamé des études dans le courtage hypothécaire. Durant mon parcours universitaire j’ai eu mes deux filles – je n’ai pas chômé – j’ai également été gérante d’un café à Trois-Rivières au cours de cette même période. Ce n’était pas évident de tout gérer mon emploi du temps, mais j’ai tout de même réussi à jongler avec tout cela. Par la suite, si j’avais voulu devenir psychologue, il m’aurait fallu compléter un Doctorat de six ans, donc, avec deux enfants en bas âge, ce n’était pas le choix le plus judicieux à mon sens. Puisque j’ai toujours été attirée par le domaine de l’immobilier, j’ai fait le cours de courtage hypothécaire (à distance) au Collège de l’immobilier, à l’Île-des-Soeurs qui était d’une durée de six mois. Une fois le cours terminé, je suis devenue conseillère hypothécaire à la compagnie d’assurance La Capitale de 2017 à l’an dernier.
Magnifique! Chapeau! Ensuite tu t’es lancée dans l’entrepreneuriat?
Le département hypothécaire de La Capitale ayant fermé, j’ai fait mon examen de courtage pour me joindre à une équipe de Multi-Prêts dans la région de Saint-Jean-sur-Richelieu.
Pourrais-tu nous expliquer un peu comment ça fonctionne puisque je sais que chacun est indépendant au sein de Multi-Prêts?
Je me suis associée à une bannière; c’est comme un courtier immobilier qui travaille chez Re/Max, c’est semblable, sauf que c’est pour une bannière de courtage hypothécaire. J’ai donc eu mon permis de courtage officiellement en mars dernier…
… durant la Covid! Quel beau défi relevé malgré les circonstances! Penses-tu que cela t’as propulsée dans la bonne direction?
Oui, c’est sûr que durant la pandémie, lorsque tout a dû fermer, j’ai dû me débrouiller disons – il a fallu que j’apprenne de nouveaux logiciels, des nouveaux prêteurs… etc., mais il y a tout de même mes deux chefs d’équipe qui sont d’un excellent soutien. Bien que cela fut éprouvant, tout le monde a fini par s’adapter au télétravail. Depuis, mes chiffres ont augmenté, donc le télétravail a permis de rejoindre un grand éventail de ma clientèle.
Est-ce que la période de la pandémie a eu un impact sur le domaine de l’immobilier?
Oui, tout à fait, le marché a explosé, il y a de la surenchère partout.
Y a-t-il des régions pour lesquelles tu constates que les gens investissent plus dans la province de Québec?
C’est sûr qu’à Montréal c’est plus un marché d’investisseurs. Ma clientèle cible se situe toutefois plus au niveau des premiers acheteurs plutôt que des investisseurs.
Les premiers acheteurs se dirigent plus vers quoi : multiplex, résidentiel…?
Pour la plupart, ce qui leur est plus accessible c’est le condo, un jumelé, un bungalow. Étant donné que les gens de Montréal se retrouvent en télétravail, ils s’orientent plus vers la Rive-Sud (Sainte-Julie, Boucherville, Saint-Bruno) parce qu’ils ont la possibilité de continuer le télétravail ultérieurement.
Quels sont tes objectifs pour ton entreprise?
Bien entendu, l’objectif global est d’augmenter le volume annuel, tout en ayant une vie équilibrée en ce qui a trait à la conciliation travail-famille. Mon chiffre d’affaires est sur le point de doubler par rapport à celui de l’année précédente…
…Bravo!
Au niveau promotionnel, j’ai quelqu’un qui gère mes réseaux sociaux, et les résultats sont concluants, donc je me suis entourée des bonnes personnes à cet égard de sorte que je puisse me concentrer plutôt sur mes rencontres-clients et mes dossiers.
Est-ce que tu dois te bâtir une équipe tout comme les courtiers résidentiels le font?
Je suis déjà au sein d’une équipe de 18 courtiers. M’ouvrir un bureau sera peut-être dans les projets futurs, mais pas pour le moment. Je suis une fille d’équipe et j’aime l’équipe avec laquelle je travaille.
Qu’est-ce qui te motive à continuer d’évoluer, de grandir?
De mieux maîtriser mon travail, d’aider les gens, d’avoir le sentiment d’avoir accompli quelque chose en soutenant les clients tout au long de leur démarche. C’est super de recevoir des courriels de clients satisfaits et qui me réfèrent à d’autres. J’ai beaucoup de reconnaissance à cet égard.
Comment décrirais-tu le fait de travailler avec toi?
C’est une question de confiance et de transparence; cela permet d’établir un lien avec les clients qui assure une continuité. Il y a aussi l’honnêteté qui me tient à coeur, de même que le contact humain. Les gens sont à l’aise à mon contact puisque j’ai de la facilité à vulgariser des termes qui sont un peu plus complexes. Aussi, il est important de faire comprendre aux clients le rôle d’un courtier hypothécaire, de bien conseiller, pas juste de donner le meilleur taux. Il y a des gens pour lesquels cela peut prendre quelques années avant qu’ils achètent et je maintiens le lien entretemps.
Quel est ton marché cible, l’investisseur idéal pour toi?
Les premiers acheteurs notamment pour les aider à bâtir leur structure financière, d’avoir des partenaires de confiance dont des conseillers en sécurité financière, des courtiers en assurance de dommage, courtier immobilier, etc.; il est important d’outiller les clients en ce qui concerne non seulement l’hypothèque, mais aussi les protections qui l’accompagne, le choix de produits, leurs projets à court, moyen et long terme (refinancement) et d’entrevoir les stratégies plutôt que le produit en tant que tel.
Puis le travail est fait de concert avec les banques afin de vérifier ce qui serait bénéfique pour les clients au niveau du taux?
Exactement.
Tu as la possibilité de couvrir tout le territoire de la province de Québec?
Je couvre partout au Québec… le télétravail m’a apporté beaucoup de possibilités de diversification. Je n’ai donc aucune limitation.
Quels sont les rituels que tu mets en place pour trouver un certain équilibre par rapport à toutes les sphères de ta vie?
Par exemple pour toutes mes rencontres en soirée, cela se passe habituellement après 18h00, bien que cela exige une certaine flexibilité étant donné que certains clients ne sont disponibles qu’à partir d’une certaine heure. De façon générale, je demeure à la disposition des clients en m’adaptant. De plus, les gens sont respectueux par rapport à cela. Ce que j’apprécie c’est la possibilité d’une bonne conciliation travail-famille.
Pour plus d’information, veuillez contacter Audrey directement : adeslauriers@multi-prets.ca
Traduction par : Marjorie Aimé