Dr Geneviève Mercier-Couture is originally from Quebec. She graduated in medicine from University of Laval, where she completed her training in plastic surgery at University of Montréal and obtained her medical diploma from the Royal College of Physicians and Surgeons of Canada in 2016. She then went on to complete a fellowship in microvascular reconstruction at MD Anderson, one of the biggest oncologic and reconstructive centre in America. 

Her passion for business led her to open her own clinic just four years ago to date. Blending her love of medicine with entrepreneurship has made her one of the top surgeons in Quebec as well as constantly pushing herself in new business endeavours. She credits her success to her support system and balance. “It’s important to know when to take time off. I spend time in nature, play sports, make time for friends and family. It’s easy to lose yourself when you are consumed by work. My partner is also an entrepreneur, so it is important for us to stay balanced in our lives”. 

Explique-nous ton cheminement professionnel?

J’ai fait ma médecine à l’université de Laval et je suis originaire de Québec. J’ai fait ma résidence de trois ans à Montréal. J’ai fait une spécialité en microchirurgie : on se concentre sur les artères, veines, etc donc le but est de recrée au niveau esthétique pour les femmes qui ont eu un cancer du sein et des femmes qui ont eu des traumas. J’ai souvent des cas que si nous ne faisions pas cette reconstruction, le client en question aurait été amputé. C’est vraiment cette partie de la chirurgie plastique que j’ai décidé d’approfondir. J’ai fait un an à MD Anderson qui est le deuxième meilleur « fellowship » qui se spécialise dans la reconstruction oncologique. Nous étions neuf dans le programme et j’étais la seule canadienne.  

J’ai commencé dès le début, cela fait maintenant quatre ans ma pratique à Québec et c’étais un choix difficile parce que j’aime beaucoup Montréal. J’emploi aussi deux employés à temps plein, une infirmière et une assistante/secrétaire. Sa prend un peu de temps à mettre tout sur pied alors c’est un parfait moment pour faire cette entrevue car la pratique roule.

Cette spécialité a pour but de réparer, de reconstruire ou d’améliorer l’apparence du corps à la naissance ou après un accident, une maladie, une intervention.

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Pourquoi as-tu décidé d’ouvrir ta propre clinique?

Je trouve qu’être entrepreneur, il faut être indépendant et créatif ce qui m’intéresse beaucoup. Quand on ouvre une entreprise, celle-ci reflète beaucoup tes valeurs, ta manière de gérer et reflète ta personnalité. Je suis vraiment personnalisé avec mes patient et mes employés. De plus, je me donner à travers la clinique à des causes que je tiens à cœur. Je peux mobiliser les gens car je ne suis pas seulement un employé de l’hôpital. J’amène aussi mon approche artistique à ma manière de faire. J’aime le fait que je peux contrôler tout l’aspect de mon business comme mon « branding ». Cela va dans le même sens que la plastie dans le sens qu’il y a cette liberté à contrario un cardiologue doit toujours suivre les « guide lignes » ce que je pense me rendre moins contente. Ce que j’aime c’est que chaque patient à un corps, peau et situation différente et c’est une belle aventure avec chacun d’entre eux. Il y a un coté très créatif et innovateur dans mon domaine car on essaie de faire le meilleur travail avec ce qu’on à entre les mains et comme je l’ai dit chaque patient est différent. De plus, la reconstruction est un domaine évolutif et avec chaque avancé les possibilités s’agrandissent comme les paralysies faciales qu’on ne pouvait rien faire il n’y a pas si longtemps. J’aime aussi travailler entre l’hôpital et ma clinique car quelquefois dans l’hôpital il n’y a pas grand-chose à faire mais avec ma clinique je peux bien choisi mes clients et leur donner le meilleur service possible.

Où voit-tu tas clinique dans les prochains 5-10 ans?

J’aimerais qu’elle roule à pleine capacité, d’agrandir mon équipe mais surtout de continuer dans le chemin que nous sommes présentement car les affaires vont très bien. Je trouve que les cliniques trop grosses perdre leur côté personnel mais on verra avec le temps. Dans la vie d’un entrepreneur il faut savoir balancer entre tes ambitions et ta vie personnelle. Je suis très contente ou je suis et ou je m’en vais. Je ne veut pas être esclave de mes ambitions non plus.

Qu’elle est ta source de motivation?

Les patients. C’est vraiment eux qui me motivent. Quand un patient vient te voir avec un problème et que tu peux leurs donner une solution et de leur faire sentir mieux dans leurs peaux il n’y a pas de meilleur « feeling » au monde. C’est pour exactement cette raison que j’ai choisi ce type de métier avec ma spécialité. Il n’y a pas que les patients, mon métier vient avec des cas très particuliers et difficiles alors sa me garde toujours sur mes pieds et j’adore le défi et ce n’est pas routinier ce qui rend les journées intéressantes. 

Quel a été un des plus grands défis que tu as dû surmonter récemment?

Je n’ai pas vraiment ressentit les effets de la Covid-19. J’ai travaillé durant toute la période et ma clinique tété aussi ouvert car c’est classé comme essentiel. Le plus gros défi été vraiment à l’hôpital car il n’y avait pas assez d’employé et la charge été énorme.

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Comment tu garde un équilibre travail et vie personnelle.

J’aime beaucoup la nature, la méditation et le sport. Mon chum et moi sont deux entrepreneurs alors on vie à peu près les memes défis. Il faut vraiment savoir où s’arrêter et apprécier la vie. C’est vraiment une des clés du succès. Je me demande toujours la question « est-ce que s’est encore moi qui est là ou je suis en train de me perdre? » qui m’aide beaucoup a me ré-équilibrer.

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